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HAUSSE DU PRIX DE L'ESSENCE: LES PÉTROLIÈRES NE SONT PAS RESPONSABLES

André Dorais Publié le 15 novembre 2005
1771 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Le Quebecois libre

Les pétrolières sont rarement appréciées pour le service qu’elles rendent aux consommateurs. Au contraire, pour le public en général, elles sont plutôt vues comme des vilaines. Lorsqu’on considère que la majorité des économistes leur attribuent la hausse récente de l’inflation, que nombre de professeurs et de commentateurs les dénoncent parce qu'« elles s’en mettent plein les poches » et que les politiciens leur font constamment des procès d’intention, il ne faut pas s’en surprendre. Pour démontrer que les pétrolières ne sont pas responsables de la hausse du prix de l'essence des trois dernières années, on doit recourir à la théorie autrichienne (libérale) de la monnaie et analyser les conséquences des diverses interventions gouvernementales sur celle-ci. Dans un monde libéré des interventions monétaires et, par conséquent, où la quantité de monnaie augmente peu, puisqu’elle provient de minerai coûteux à extraire et à transformer, une hausse du taux d’intérêt ne peut être le résultat que d’une demande accrue de crédit (de monnaie empruntée). À l’inverse, une réduction de ladite demande entraîne une baisse du taux d’intérêt. Celui-ci, comme tout autre prix, varie selon l’offre et la demande. On parle de plusieurs taux d’intérêt dans la mesure où l'on réfère à une variété d’échéance. Malheureusement, les grands manitous des banques centrales, à l’instar des autres gestionnaires de l’État, interviennent constamment sur le taux d’intérêt sous le prétexte qu’ils savent mieux que les consommateurs quand il est temps d’épargner et quand il est temps d’emprunter. Ils ont tendance à maintenir bas le taux d’intérêt, car cela encourage les gens à emprunter, à consommer et à investir plus qu’ils ne le feraient sans cette intervention. Les argentiers de l’État agissent ainsi, car ils croient que la richesse a pour force motrice la consommation. En principe, ce manège ne saurait durer que le temps qu’on s’aperçoive que les ressources diminuent. Toutefois, en contrôlant la monnaie fiduciaire et en la créant à volonté, l’État entretient une illusion de richesse et encourage les gens à la surconsommation, c’est-à-dire une consommation qui n’aurait probablement jamais eu lieu sans cette fourberie. Malgré cela, on continue à blâmer le capitalisme plutôt que l'étatisme. Considérant que ces interventions portent le sceau de la science économique, on peut comprendre la confusion. Toutefois, il faut réaliser que celle-ci ne parle pas d’une seule voix. Erreur de diagnostic, problèmes non répertoriés et accusations non fondées L’inflation est un problème monétaire causé par l’utilisation d’une monnaie fiduciaire imposée par les gouvernements. On prétend que la monnaie fiduciaire mise en circulation ne cause aucune difficulté tant que les « grands argentiers » réussissent à convainc...
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