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Homogénéisation temporelle ou capitalisation, il va falloir choisir.

Georges Lane Publié le 28 avril 2010
1928 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Aujourd’hui, en France, où près de 55% du P.I.B. semblent tomber des mains des hommes de l’Etat et du para Etat - qu’est l’organisation de la sécurité sociale obligatoire (O.S.S.O.) – sous forme de sommes de monnaie distribuées, il y a quelque chose de cocasse à lire tous les raisonnements économiques qui font abstraction de nos deux ensembles d’épouvantails qui, à cette occasion, démontrent leur efficacité dans le domaine : ils épouvantent tellement qu’on n’en parle pas ! La cocasserie atteint son comble quand les raisonnements n’hésitent pas à formuler des conclusions, par exemple en matière de retraite, et à dire qu’il y a un problème économique. 1. La retraite en tant qu’effets d’obligations réglementaires. La retraite en France n’est pas le problème économique qu’on veut bien dire. Elle n'est que la conséquence d’un problème politique dont on refuse de parler. Il a été créé de toutes pièces, principalement au long des années 1936-1946 - aux deux prétextes des prétendus échecs et abus du capitalisme et du bien être qu’apporterait quelque communisme ou socialisme aux couleurs de la France -, et qui ont conduit à l’O.S.S.O. La retraite en France démontre aujourd’hui, tout simplement, les effets à long terme des coups de force et autres coups d’Etat qui se sont déroulés et qui ont débouché sur l’O.S.S.O., effets qu’avaient prédits certains alors. 2. Remarque : le « non dit » de l’« obligatoire ». Soit dit en passant, il est un fait que l’adjectif «obligatoire» n’est pas un leitmotiv du vocabulaire français. En conséquence et a priori, de deux choses l’une : - tout est obligatoire en France, le « libre » est extraordinaire et l’ « obligatoire » va sans dire ; - rien n’est obligatoire, le « libre » est la règle, et cela est seul l’important…, pourquoi en effet encombrer le discours par le mot « obligatoire » ? Que, dans une conversation à bâtons rompus ou pour un étranger observant la France, il en soit ainsi, soit. Que dans un travail scientifique ou dans une opération politique de grande envergure, il en soit ainsi, nous sommes dans l’imposture. Il faut savoir que la retraite en question aujourd’hui, qui occupe le gouvernement, est une retraite obligatoire, pas une retraite facultative, c’est une retraite multiparamètrique ou, si on préfère, multiobligation règlementaire par ses causes, infligée aux gens qui travaillent en France. Rien ne justifie d’écarter le mot « obligatoire » du vocabulaire en relation avec la retraite comme c’est le cas ordinaire. Si je vais le faire ci-dessous, c'est pour alléger les phrases. 3. Le « très dit » de la « durée ». Prenons le cas du paramètre ou de l’obligation réglementaire « durée de cotisation pour avoir le droit à une retraite à taux plein » que comporte le régime de base vieillesse du régime général de l’O.S.S.O., régime «essentiel» par le nombre de personnes concernées et qui fait beau...
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