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Il y a des jours comme cela, où l’on se sent moins seul. D’autres où l’on finit par s’inquiéter : « Qui a changé, eux ou moi ? ». D’autres, enfin, où l’on se sent porté par une dynamique nouvelle et partagée. Parmi ceux qui peuvent tenir aujourd’hui ce langage, Paul Jorion n’est pas le dernier, pour avoir longtemps prêché dans le désert et être maintenant sollicité de partout (ou presque).
Des noms, des exemples ? Hier, c’était Nicolas Baverez, qui écrivait dans Le Monde-Economie : « Faute d’un diagnostic précis et partagé sur la crise, d’une compréhension exacte des risques systémiques et d’une coordination de la régulation financière, les mécanismes fondamentaux d’un nouveau choc se mettent inexorablement en place : politiques monétaire et budgétaire démesurément accommodantes, bulles spéculatives, coexistence d’opérateurs et de marchés surrégulés (banques, assurance et Bourses organisées) et de vastes secteurs hors de tout contrôle (« dark pools », fonds spéculatifs), reconstitution d’un secteur bancaire clandestin » (19 avril 2010).
L’autre jour, Jean-Marc Vittori titrait son papier des Echos « Cette finance qui résiste à la réforme », et constatait : « La crise financière s’éloigne dans le rétroviseur. Et, avec elle, s’éloigne la ...
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