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Il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille…

Charles Sannat Publié le 24 janvier 2013
1609 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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AuCoffre

« Il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au royaume des cieux! » Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! Aujourd’hui, je voulais vous parler de la notion de richesse, pas au niveau individuel mais au niveau collectif. J’avais donc dans l’idée de parler de la croissance économique et de son partage au niveau d’une société puisque fondamentalement, en termes en tout cas philosophiques, l’objectif de la croissance économique est bien entendu l’amélioration constante du niveau de vie des gens, en un mot du peuple. D’ailleurs, quels que soient les courants de pensées, que l’on soit socialiste ou libéral ou dans un quelque part entre les deux (ce qui est mon cas), le but ultime est bien l’accroissement du bien-être. Seul le chemin diffère. À quoi ça sert la richesse ? D’un côté, les libéraux pensent que c’est en laissant le maximum de liberté aux agents économiques que se fera la meilleure allocation de forces, des moyens et de l’argent. Pour les socialistes, il faut au contraire restreindre les libertés, notamment via l’impôt, afin de pouvoir améliorer la redistribution de la richesse. Pour les communistes, la propriété privée doit être abolie et on doit tous partager ce qu’il y a, ou ce qu’il finit par rester… c’est-à-dire pas grand-chose. Finalement, lorsque l’on y réfléchit et que l’on regarde les choses de façon purement factuelle, on se rend vite compte que la seule période économique où les fruits de la croissance économique furent très équitablement répartis fut les Trente Glorieuses. Il faut dire que c’était l’époque du communisme triomphant qui offrait aux masses laborieuses et aux peuples une alternative qui paraissait encore crédible aux yeux de beaucoup aux excès du capitalisme. C’était l’époque où idéologiquement le capitalisme avait un contre-pouvoir très puissant. Pour préserver leur acquis le plus important, à savoir la propriété privée, les « capitalistes » ont partagé. Ce partage des fruits de la croissance économique a permis une croissance forte et saine durant 30 ans, à une époque qui plus est où nous avions besoin de bras dans les usines, dans les banques car l’informatique comme la robotisation n’avait pas encore fait de ravage sur l’emploi. Je rappelle au passage que le travail est le premier mode de redistribution de la richesse et également le plus juste et le plus efficace, à condition qu’il existe des conditions de travail décentes....
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