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Il faudrait que le bouchon saute !

Paul Jorion Publié le 27 juillet 2012
975 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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« Y penser toujours, en parler jamais », la formule est usée, mais elle peut encore servir. De quoi s’agit-il cette fois-ci, si ce n’est de l’intervention de la BCE, attendue comme le Messie ? Il y a des signes qui ne trompent pas, des accalmies boursières qui reposent sur une déclaration, ou bien une attente qui se manifeste par de tout petits riens. Aux anticipations de Mario Draghi, le président de la BCE, qui annonçait en fin de semaine dernière dans Le Monde qu’il n’avait pas de tabou ; ou bien à l’entretien accordé à Bloomberg qui a permis à Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la BCE et gouverneur de la banque centrale autrichienne, de glisser qu’il y a « des arguments favorables » à ce que le MES se voit octroyé une licence bancaire lui permettant d’emprunter auprès de la banque centrale européenne. On se raccroche à ce qu’on peut. Les autorités européennes n’étant plus créditées de cette confiance indispensable au bon fonctionnement de l’activité financière – on se demande bien pourquoi – tous les regards sont tournés vers Francfort, où siège la BCE. Ils louchent d’ailleurs, car il est des attentes qui ne peuvent être avouées pour ne froisser personne. Comme il ne pouvait être « exigé » dans un communiqué commun des Espagnols, des Italiens et des Français d’appliquer sans attendre les décisions du dernier sommet, un souhait que n’a pourtant pas manqué de rappeler François Hollande en conseil des ministres, alors que le communiqué...
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