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Il faut pleurer pour les Grecs et pour les peuples d’Europe…

Charles Sannat Publié le 09 décembre 2014
2128 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! J’ai toujours dit et affirmé que ce qui s’est passé en Grèce, ce qui s’y passe et ce qui s’y passera préfigure le futur sombre des peuples européens. J’ai toujours dit que l’Europe, l’Union européenne était en réalité une organisation profondément antidémocratique en privant les peuples de leur souveraineté au profit d’instances où les petits et grands arrangements se font entre amis. J’ai toujours dit que le « système » au sens large ne peut qu’aller au bout de sa logique même de survie. Alors que partout sous vos yeux, la démocratie et la liberté se meurent, alors que partout dans le monde dit libre, la répression policière n’a jamais été aussi forte, les masses préfèrent s’occuper de leur liberté de consommer et d’avoir plutôt que de leur liberté politique et d’être. N’oubliez pas ce qu’il se passe en Grèce. Prochainement nous le vivrons en France. Je laisse donc la parole à Panagiotis Grigoriou, historien et ethnologue grec dont je reproduis ici le dernier billet relatant les événements en Grèce au moment où le gouvernement grec et ses créanciers s’écharpent dans des négociations autour des hypothèses de croissance et de déficit budgétaire. Pour ceux qui ne connaissent pas ce blog, parcourez-le. C’est édifiant. Effrayant. Et cela se passe maintenant. En Europe… dimanche 7 décembre 2014 Cagoulards nouveaux Le centre-ville d’Athènes a suffoqué ce week-end dans un nuage de souillure policière. Comme d’ailleurs dans de nombreuses autres villes en Grèce, le samedi 6 décembre, les forces de l’ordre, en uniforme ou en porteurs de… cagoule, ont semé la panique, en assaillant les manifestants, les passants et les journalistes qui s’y trouvent par hasard ou par conviction. Unités MAT… à l’œuvre à Athènes. Samedi, le 6 décembre 2014. Samarás, le lugubre Premier ministre récemment humilié par la Troïka une fois de plus, lui et son cadavre politique sont depuis à l’œuvre dans une entreprise terroriste d’en haut comme d’en bas via certaines unités d’une police de plus en plus prétorienne, entreprise de déstabilisation mortifère. Le “gouvernement” vise alors entre autres par la peur et par la médiatisation inévitable des scènes d’émeutes, à souder un certain électorat qui lui fait désormais défaut. Prétextant la venue du Premier ministre turc, le centre d’Athènes était déjà fermé à la circulation dès vendredi 5 décembre ; en réalité, il s’agissait d’un plan supplémentaire d’intimidation et de déstabilisation orchestré par l’extrémiste Samaras et par ses “cagoulards” nouveaux du XXIe siècle. Il faut noter que de nombreux policiers de la Sécurité, déguisés en manifestants et portant… la cagoule, agissent à leur seule manière pour ainsi… canaliser à chaud les événements. Cagoulards… et autres policiers. Athènes, le 6 décembre 2014. D’ailleurs, le nombre d’agents de la Sécurité qu’on croise à Athènes depuis deux à trois ans, dépasse et de très loin la théâtralisation analogue de l’autre junte de jadis, celle des Colonels. Évidemment, ces gens ne portent pas d’uniforme, ils deviennent pourtant désormais repérables par le plus grand nombre d’entre nous, sauf par les touristes, lesquels pensent toujours qu’ils visitent un pays “démocratique” et immanquablement ensoleillé de “l’Union européenne”. Sachant en plus que le maintient des institutions européistes finira par détruire et cela définitivement, toute souveraineté pop...
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