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Il y a toujours quelquechose qui fout le camp

Actualité de la crise Publié le 06 janvier 2012
761 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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Paul Jorion

Le ministre de l’économie espagnol vient de trancher: afin de soulager le bilan des banques du pays, il a clairement privilégié une autre piste que la création d’une bad bank, dans un premier temps envisagée mais dont les megabanques ne voulaient pas. Luis de Guindos a estimé à 50 milliards d’euros les provisions que les banques allaient devoir constituer “en piochant dans leurs bénéfices”, “non pas sur un an, mais sur quelques années.” Il a ainsi implicitement lancé le départ d’une course en vue de l’acquisition des banques les plus mal en point par les plus importantes, comme Santander et BBVA. Une bad bank aurait contrarié leurs plans en mettant leurs proies le nez hors de l’eau. Le ministre a ainsi entériné que les résultats des banques allaient être prioritairement consacrés au renforcement de leurs fonds propres et à ces achats – qui seront bradés – au détriment du soutien à une économie qui s’enfonce dans la récession. Comment a-t-il déterminé le montant des dépréciations à venir ? Il s’est, dit-il, basé sur ce qu’il a dénommé des “critères internationaux” pour accréditer son estimation – en l’occurrence le cas irlandais – pour annoncer un n...
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