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Imprimer 500 000 000 milliards de dollars peut-il nous sauver ?

Egon von Greyerz Publié le 16 août 2017
1932 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Matterhorn AM

Les investisseurs se réjouissent de voir les marchés actions atteindre de nouveaux sommets, sans se soucier des risques ou des raisons. Il semble qu’il s’agisse d’un rallye que l’on ne peut arrêter, la "nouvelle norme" du paradigme du marché. Aucune augmentation majeure n’est à prévoir dans le taux d’inflation ou dans les taux d’intérêt historiquement bas. Le rallye actuel dure depuis huit ans, depuis le plus bas de 2009. Les craintes pratiquement absentes des marchés, les investisseurs ne voient aucune raison pour que ce climat favorable ne perdure pas pendant encore huit ans. Bien sûr, c’est possible. Il suffirait que les gouvernements impriment 20-50 000 milliards $ supplémentaires, au minimum, et que la dette mondiale grimpe de 200-500 000 milliards $. "SI VOUS RÉPÉTEZ UN GROS MENSONGE ASSEZ SOUVENT…" La crédulité des gens est exacerbée par le pouvoir d’Internet et des réseaux sociaux. Nous acceptons comme des faits ou la vérité tout ce que l’on y trouve, alors que la plupart sont des fake news. Ce n’est pas nouveau, car les gouvernements utilisent les fake news depuis des siècles. Goebbels, le ministre allemand chargé de la propagande, qui était expert dans la manipulation des masses, disait : "Si vous répétez un gros mensonge assez souvent, les gens finiront par y croire." Le pouvoir d’Internet et d’autres médias a facilité la propagation de nouvelles et d’une propagande à des milliards de gens, et très peu d’entre eux peuvent distinguer s’il s’agit de "vraies" nouvelles ou de "fausses" nouvelles. Personne au gouvernement n’est capable de dire la vérité. C’est automatique, lorsque quelqu’un occupe un siège d’élu, son nez de Pinocchio grandit, étant donné que son seul but est de dire oui à tout le monde, afin d’être réélu. C’est pourquoi presque tous les élus n’ont pas de morale, ni de principes. En effet, s’ils en avaient et disaient la vérité, ils ne seraient pas élus. LES BONNES VIEILLES BANQUES HONNÊTES SONT CHOSES DU PASSÉ Au cours de mes premières années en tant que banquier, fin des années 1960 et début des années 1970, j’ai passé du temps dans une grande banque d’affaire du Royaume-Uni. C’est comme cela que l’on appelait les anciennes banques d’investissement, avant que les Américains ne dominent le secteur. Les banquiers seniors arrivaient au travail vers 10h, et allaient déjeuner à 13h. Le déjeuner commençait au gin-tonic, suivi d’un repas trois services accompagné d’une ou deux bouteilles de vin. Un peu de porto avec du fromage, et peut-être une bière ou deux au pub pour finir. Ensuite, de retour au bureau vers 15h, pour quatre ou cinq heures de travail. C’était comme cela que la City de Londres fonctionnait lorsqu’elle était le centre financier du monde. Les transactions se concluaient par une poignée de main et un bref contrat. Les avocats n’avaient qu’un très petit rôle dans ce processus. Le secteur bancaire était basé sur la confiance, les relations personnelles et de ...
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