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Inflation : ce qui se voit et ce qui ne se voit pas

Thorsten Polleit Extrait des Archives : publié le 28 janvier 2011
868 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Thorsten Polleit.

De nombreux observateurs du marché se posent la question suivante : une augmentation massive de la base monétaire va-t-elle véritablement se traduire par une augmentation du stock de monnaie des ménages privés et des firmes, ce qui ensuite produirait les effets visibles d’une augmentation du stock monétaire ? Les multiplicateurs – qui étudient les relations entre le crédit et les réserves monétaires des banques commerciales par rapport aux réserves monétaires des banques en termes de monnaie de base- se sont effondrés à la fin de l’été 2008. La volonté et la capacité des banques à produire du crédit et de la monnaie ont sévèrement décliné. Les banques commerciales sont en train de gommer les « effets de levier» et les risques financiers de leurs bilans. Les propriétaires privés des banques ne sont plus prêts à risquer leur capital dans le commerce du crédit aux niveaux actuels de retours sur investissement. Cela dit, on peut affirmer que les marchés se sont embarqués dans un processus de correction des effets de certaines politiques économiques mal ficelées, effets causés par une expansion incessante du crédit en circulation et de la monnaie à cours forcée, c’est-à-dire une monnaie créée à partir de rien d’autre que d’une volonté politique, et encouragée par la baisse artificielle du taux d’intérêt de la part des banques centrales. Les marchés sont en train d’imposer une contraction du...
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