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Ingrid Bétancourt: l'ingérence française dans les affaires colombiennes doit cesser

Vincent Bénard Publié le 07 mars 2008
1585 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Objectif Liberté

Les gesticulations du gouvernement français autour de l'hypothétique libération d'Ingrid Bétancourt, femme politique franco-colombienne sujette de toutes les attentions médiatiques, sont à la fois déplacées et potentiellement dangereuses pour tous les ressortissants français devant se déplacer dans des pays instables. Coupable ingérence Un pays démocratique, doté d'un gouvernement souverain, mène sans relâche une lutte contre un groupe terroriste impitoyable, les FARC, qui se revendique de l'héritage marxiste-léniniste, qui, depuis plus de 50 ans, perpètre toutes les atrocités possibles et imaginables: attentats à la bombonne de gaz, enlèvements, tortures, racket... Depuis son élection, le président Alvaro Uribe a entrepris deux combats difficiles, qu'il mène avec fermeté : le redressement d'une économie mise à mal par des années de laxisme monétaire et de socialisme galopant, ainsi que la lutte contre les groupes armés, dont les FARC et les barons de la drogue, qui ont trop longtemps fait régner terreur et désolation sur le territoire colombien. Dans ces deux domaines, les succès sont réels, même si la route du redressement se révèle longue et escarpée. Sa posture indéfectiblement courageuse malgré les menaces dont il est l'objet lui valent une grande popularité auprès de la population colombienne, et, si ce n'est sûrement pas un enfant de choeur, il est de loin ce qui est arrivé de mieux à un pays dévasté par des années de guérilla, dont les institutions ont été lourdement gangrénées par des décennies de contrôle souterrain du pays par l'argent des cartels de la cocaïne. Alvaro Uribe a dès le départ choisi de ne pas faire de concession politique aux FARC. Son intransigeance paie là encore: le nombre de "combattants", pour reprendre la terminologie accommodante de nos médias qui ne savent pas toujours appeler un terroriste par son nom, est passé d'environ 16 000 en 2001 à une fourchette de 6 à 8 000 aujourd'hui, alors même que les FARC sont connues pour ne faire aucun cadeaux à leurs "déserteurs". Le 4 février dernier, des manifestations de marche contre les Farc ont mobilisé plusieurs millions de personnes en Colombie et dans les communautés colombiennes du monde entier. Il a également dénoncé dès son élection le soutien aux FARC de son voisin vénézuélien, le néo-communiste Hugo Chavez, qu'il souhaite aujourd'hui traîner devant les juridictions internationales en raison de l'aide financière très conséquente qu'il apporte à une organisation terroriste, dont les preuves viennent d'être retrouvées après l'opération men...
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