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Italie, comme si Le Pen était ministre de l’Intérieur et Mélenchon ministre du Travail !

Charles Sannat Publié le 22 mai 2018
1641 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Insolentiae

Ce qui se passe en Italie est totalement ébouriffant. Évidemment, comparaison n’est pas raison, mais pour vous donner une image, c’est un peu avec le nouveau gouvernement qui arrive en Italie comme si nous avions en France un beau lendemain d’élection, l’avocat Dupond-Moretti Premier ministre, puis Marine Le Pen ministre de l’Intérieur et Mélenchon ministre du Travail… Il y aurait de quoi rire, pleurer, ou paniquer en fonction de vos convictions et de vos craintes, ce qui est certain c’est qu’il y aurait un tantinet d’animation !! Deux hommes, deux partis Le patron du Mouvement 5 étoiles, le M5S, c’est Luigi Di Maio, et il va se retrouver aux manettes du ministère du Travail. J’en rigole encore à l’idée de la tête que vont faire les marchés obligataires européens demain mardi lorsque tout le monde reviendra au travail. Le patron du parti « fasciste, raciste et xénophobe » (j’espère que j’ai mis assez de qualificatif politiquement correct pour satisfaire notre Président Macron et ses sbires affectés à la surveillance des blogueurs), c’est Matteo Salvini. Son parti, la « Ligue », est le grand pourfendeur des migrants qui migrent… et il va s’occuper de l’intérieur. Son intérieur à lui. J’en rigole encore à l’idée de la tête que vont faire tous nos aimables mondialistes libre-échangistes qui pensent que mettre un ou deux millions de pauvres bougres, qui n’ont strictement aucun us et coutumes ressemblant de prêts ou de loin à ceux de leur pays d’arrivée, est une bonne idée permettant d’apaiser et de pacifier les relations entre les peuples et les communautés… Les européistes tendance europathes s’étranglent déjà de rage ! En France, c’est Bruno Le Maire, notre ministre de l’Économie, qui s’est collé au rôle de tueur à gage du futur gouvernement italien, créant déjà un incident diplomatique avec la future équipe dirigeante transalpine. Bruno Le Maire a prévenu dimanche que, et je cite, « si le nouveau gouvernement prenait le risque de ne pas respecter ses engagements sur la dette, le déficit, mais aussi l’assainissement des banques, c’est toute la stabilité financière de la zone euro qui serait menacée ». Mais il y a aussi cette remarque sublime notre Bruno : « Les engagements qui ont été pris par l’Italie (…) valent quel que soit le gouvernement. » Je vous laisse analyser les implications démocratiques et de liberté qui découlent d’une telle remarque. En gros, l’Europe, on vous la fait comme on veut, et si vous n’êtes pas contents, c’est pa...
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