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Joseph de Maistre et la Révolution française

Ronny Ktorza Publié le 16 décembre 2011
912 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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En ces temps de crise économique, marqués par une percée toujours plus profonde des idées progressistes, il pourrait paraître désuet de lire des auteurs réactionnaires du XVIIIe siècle, surtout lorsqu’ils s’attaquent à un dogme aussi infaillible que celui de la Révolution française. Est-il permis, en France, de considérer que cet événement de l’histoire a eu des répercussions négatives sur notre pays, voire, de par la circulation des principes véhiculés, partout dans le monde ? Peut-on avoir l’audace de critiquer la Révolution française dès ses origines en 1789 ? En effet, la distinction entre 1789 (« période libérale et bienfaitrice ») et 1793 (« dévoiement des idéaux révolutionnaires par les Jacobins ») n’est pas satisfaisante. Dès 1789, un certain culte de la violence fit son apparition, symbolisé rapidement par les propos du comte de Mirabeau – qui répondit à une injonction royale de dissoudre l’Assemblée constituante – de la façon suivante : « Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes ». De même, il ne faudrait pas oublier que la guillotine fut théorisée, en 1789, par le docteur Guillotin, via une proposition d’article en des termes sinistres : « Le criminel sera décapité ; il le sera par l’effet d’un simple mécanisme. ». Ensuite, en cette année où, soi-disant, la propriété fut pleinement consacrée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, i...
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