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L'oubli tragique.

Georges Lane Publié le 24 septembre 2016
833 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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1. Jean Baptiste Say. Il y a deux siècles, en 1815, J.B. Say constatait que les gouvernements des pays, au moins ceux à quoi il portait attention, s'étaient réservés exclusivement le droit de frappe de ce qu'on dénommait "monnaie" alors (cf. p.59). Mais il n'a pas approfondi les raisons de la démarche outre mesure sinon en disant : “Pourquoi les gouvernements se réservent-ils exclusivement le droit de frapper les monnaies ? Afin de prévenir l’abus que des particuliers pourraient faire de cette fabrication, en ne donnant pas aux pièces le titre (1) (1) Le titre est la proportion de la quantité de métal précieux et de la quantité de cuivre ou d’autre alliage qui se trouve dans la pièce de monnaie. et le poids annoncés par l’empreinte ; et aussi quelquefois afin de s’en attribuer le bénéfice, qui fait partie des revenus du fisc (2). (2) Fisc veut dire le trésor du prince ou celui du public. (Notes de l’Auteur)” (ibid. p.59). Soit dit en passant, l'histoire a montré que, loin de protéger les gens contre la contrefaçon de la monnaie, les hommes de l'état s'en sont fait les suprêmes contrefacteurs jusqu'à aujourd'hui inclus. Mais Say n'aura pas le loisir de voir les mêmes se réserver exclusivement aussi l'émission des billets bancaires puisqu'il m...
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