Les créanciers ne doivent surtout pas être « mis à contribution », entend-on dire en permanence, à l’occasion du renflouement des banques sinistrées ou des finances des Etats. L’expression fait sourire, car il ne s’agirait pas de leur présenter une addition imprévue, mais de ne rembourser que partiellement leurs prêts, leur faisant assumer les risques qu’ils ont pris et pour lesquels ils ont été rétribués en percevant des intérêts comprenant le montant d’une prime de risque.
Une enquête s’impose : pour quelle raison impérieuse cette « mise à contribution » devrait-elle être rejetée ? Klaus Regling, responsable du fonds de stabilité financière (EFSF), vient d’expliquer que « ce serait une mesure drastique, qui n’est pas en ligne avec l’approche que nous essayons de mettre en oeuvre ». Soit, mais encore ? « Si un gouvernement ne tient pas une promesse dans ce cas, certains pourraient se dire qu’un autre pays pourrait faire de même » a-t-il au final argumenté.
Pourtant, les taux...
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