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L’angélisme pénal

Damien Theillier Publié le 06 août 2014
562 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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À l’heure ou l’on parle de réforme pénale, notre système judiciaire et pénitentiaire peine à assurer la sécurité face aux délinquants et aux criminels. Dans un livre publié récemment, En finir avec l'angélisme pénal (Les Belles Lettres, 2013), le philosophe Alain Laurent voit à l’œuvre dans ce phénomène une « idéologie anti-carcérale et post-punitive ». D’où provient cette compassion dévoyée ? Quels sont ses effets ? Selon lui, c’est l’actuel climat ambiant de tolérance et d’excuse préalable du crime qui constitue le terrain criminogène de base. L’auteur d’un crime n’est pas d’abord coupable mais il est victime des inégalités sociales et du capitalisme. Des auteurs américains parlent à ce propos d’ excuse making industry (« industrie de fabrication d’excuse »). Tout est bon pour justifier la clémence, les remises de peines, les sorties anticipées. Quand le social se substitue...
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