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L’effondrement et la sidération

Charles Sannat Publié le 13 mars 2020
1539 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Insolentiae

Il y a aujourd’hui deux catégories de gens en France. Ceux qui ont compris, et ceux qui refusent de comprendre. N’en veuillez pas à ceux qui refusent de comprendre ou peinent à prendre la mesure exacte de ce qui est en train de se passer. Ils ne sont pas stupides, crétins ou moins bien. Ils souffrent réellement de sidération. La sidération face à l’effondrement, il n’y a rien de plus logique et de plus prévisible. Je ne vais pas entrer dans le détail des considérations psychiques liées à la sidération, mais pour faire court, quand il y a saturation du cerveau en termes d’informations, quand cette information est aussi violente que déstabilisante, alors il se produit une forme de déconnexion, une « dissociation ». Le sujet, contemple la scène d’une manière extérieure sans volonté aucune, car c’est trop, c’est insupportable. C’est ce qui arrive aux naïfs, aux incrédules, à ceux, pétris de la certitude que rien ne peut jamais arriver, rien ne peut jamais leur arriver. Or ces dernières heures, la violence à laquelle les masses sont soumises est bien réelle. Les Italiens qui n’en peuvent plus, qui appellent au secours et s’enferment chez eux. Les Chinois qui l’avaient fait avant eux. Les compagnies aériennes et tous ces pays qui se barricadent. Ces marchés financiers qui s’effondrent dans un krach encore plus violent et rapide que celui de 2008 et de la dernire crise des subprimes. Cette économie qui semble à l’arrêt et partout le chômage technique et partiel qui explose. Et enfin, ce Donald Trump, président de la première économie mondiale qui ne veut plus accepeter un seul européen sur son sol. L’Europe terre d’asile, ouverte au monde, en une décision américaine devient la pestiférée du monde au mépris de tout les politiquements corrects mondialistes et globalistes. Le drame du bobo à trottinette ! Sidérant. Cet effondrement est sidérant. En une semaine à peine, le PEA du bobo vendu par l’aimable banquier aux chaussures aux bouts pointus, envolé. Pourtant, chez les « winners » de la mondialisation, on sait bien que la bourse c’est ça qui marche sur le long terme. Envolés les sous. Annulé, le voyage à San-Francisco pour aller voir la Silicon Valley, ou Manhattan, plus de visa non plus pour l’Alabama. Fini, terminé. Capri aussi c’est fini. De même...
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