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L’éléphant se prépare à faire son entrée

James Howard Kunstler Publié le 20 avril 2016
964 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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L’éléphant n’est même pas encore entré dans le magasin de porcelaine. C’est pourquoi je pense que la campagne présidentielle de 2016 est digne d’un feuilleton télé. L’éléphant, qui se tient devant la boutique de porcelaine, s’appelle discontinuité. Un mot peut-être intimidant, mais qui décrit exactement ce qui attend les Etats-Unis. Il signifie que toutes les choses familières ont une fin, finissent par s’arrêter, ou ne plus fonctionner comme elles le devraient – en commençant, manifestement, par le processus d’élections qui a lieu aujourd’hui dans toute sa bizarrerie encore sans précédent. L’une des raisons pour lesquelles il est difficile de saisir ce qu’est la discontinuité est qu’un grand nombre d’opérations et d’institutions de la vie de tous les jours sont devenues, aux Etats-Unis, un réseau de rackets. Elles n’existent encore qu’au travers de moyens malhonnêtes. Si nous ne nous mentions pas à nous-mêmes à leur sujet, elles disparaîtraient. Prenons par exemple le racket automobile. Sans une classe moyenne solide et solvable, il est impossible de vendre des voitures. Les Américains ont l’habitude de payer pour leurs voitures sur plusieurs mois ou années. Si la classe moyenne se trouvait handicapée par sa dette existante et par la disparition des emplois au point de ne pas pouvoir contracter de nouveaux prêts automobiles, il faudrait continuer de leur en offrir, sous des termes complètement insensés – tels que des prêts sur sept ans et porteurs de zéro pourcent d’intérêt...
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