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L’énergie verte, c’est vraiment cracra

H. Seize Publié le 21 avril 2013
1441 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Hashtable

Ce fut une semaine chargée : entre les annonces tonitruantes d’honnêteté des ministres, le renoncement penaud de Cahuzac et l’allumage médiatique de la Fusée du Changement par un Moscovici qui grignote manifestement du Prozac comme des cacahuètes à l’apéritif, on n’a pas vraiment eu le temps de rigoler. Heureusement, c’est vendredi et donc un bon jour pour parler petites fleurs, air pur et énergie mondiale. Et c’est comme d’habitude un article de cette presse délicieusement acquise aux thèses réchauffistes qui nous offre notre petite détente du vendredi : c’est dans les pages « Planète » du Monde (le Monde qui parle Planète, c’est toujours émouvant) qu’on découvre que l’énergie mondiale n’est ni plus propre ni plus verte qu’en 1990. Eh oui : malgré plus d’un quart de siècle d’autoflagellation relativement assidue, la dépollution énergétique marche franchement moyen. Mais regardons le bon côté des choses : sans cet échec patent, nous n’aurions pas (ou beaucoup moins) le plaisir subtil de goûter aux chouinements tristes de Maria Van Der Hoeven, qui est la directrice de l’AIE, c’est-à-dire l’Agence Internationale de l’Énergie, une de ces nombreuses entités para-étatiques qui vivent d’abondants subsides de ses membres (les États qui utilisent ou produisent de l’énergie dans le cas qui nous occupe), avec toute la transparence et l’impartialité qu’on peut imaginer dans ce cas. Et que nous explique la directrice ? La larmichette à l’œil, elle nous dévoile que la lenteur des progrès (en matière d’énergies renouvelables) est alarmante, et que, je cite : « Malgré les discours des dirigeants mondiaux, et malgré le boom des énergies renouvelables lors de la dernière décennie, l’unité moyenne d’énergie produite aujourd’hui est, en gros, aussi sale qu’il y a vingt ans » Le vilain CO2, alpha et oméga de la lutte contre les malheurs sur terre, n’a pas baissé malgré tous nos efforts. On continue à brûler des carburant qui en rejettent par grosses bouffées néfastes, pouah, pouah, et cela aurait dû baisser, pouah, pouah, et tant pis si les plantes trouvent ça bien. Les vagissements de la directrice ne se bornent d’ailleurs pas à nous culpabiliser lourdement sur tout ce gaz auto...
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