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L’étalon or à l’état pur – partie IV

Keith Weiner Extrait des Archives : publié le 18 juin 2013
1732 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Dans une première partie, nous nous sommes penchés sur la période que nous appelons aujourd’hui celle de l’étalon or classique. Nous sommes parvenus à la conclusion que ce système fonctionnait parfaitement bien. Sous cet étalon or classique, les Etats-Unis produisaient plus de capital et bien plus rapidement que n’importe quel pays avant eux. Ils faisaient face à certaines difficultés représentées par les lois sur la fixation de prix et les régulations chargées de forcer les banques à acheter des obligations au gouvernement, mais ces dernières n’étaient pas directement liées à l’étalon or. Dans une seconde partie, je me suis penché sur la période durant laquelle les gouvernements du monde ont commencé à faire intrusion dans l’économie et où une planification centrale a été établie par les banques centrales ; ainsi que sur les conséquences dévastatrices de leurs actions sur les taux d’intérêts et les taux de change, le problème que pose un système de devise papier, et l’annulation de sa promesse en or par le gouvernement des Etats-Unis en 1971. Dans la troisième partie, j’ai étudié les éléments clé de l’étalon or, souligné la distinction entre la monnaie (l’or) et le crédit (tout le reste), et me suis penché sur les obligations du système bancaire et le système de réserve fractionnaire. Dans cette quatrième partie, je me pencherai sur une toute autre forme de crédit : les Effets Réels. Notez que ce sujet est assez controversé, parce que beaucoup pensent que les Effets Réels (en anglais Real Bills) sont inflationnistes. Cet auteur propose par exemple que l’inflation ne soit pas définie par une augmentation de la masse monétaire per se, mais par la contrefaçon du crédit. Commençons par nous pencher sur la fonction première des Effets Réels : la compensation. Elle est à la fois ancienne et d’actualité. Les premières foires médiévales consistaient en une réunion de marchands venus de différentes zones géographiques. Chacun apportait des produits de sa région et les échangeait contre des produits d’autres régions. Personne ne transportait d’or pour deux raisons : premièrement, aucun marchand n’avait assez d’or pour acheter à la fois des produits locaux à vendre à la foire et des produits d’autres régions ; et deuxièmement, transporter de l’or était dangereux. Les marchands auraient très bien pu mettre en place un système de troc direct, mais se seraient vite confrontés au problème qui est à l’origine de l’invention de la monnaie et que l’on appelle la ‘coïncidence des besoins’. Un marchand pourrait par exemple vouloir vendre des fourrures et acheter de la soie. Mais si le marchand de soi...
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