6287 search

L’Etrange paysage du désendettement

Paul Jorion Publié le 11 janvier 2012
1023 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
Lire plus tard

Dans le désordre, un intéressant débat se poursuit à propos de ce que les anglo-saxons ont appelé le PSI (Private Sector Involvement – implication du secteur privé) : la participation au programme de restructuration de la dette publique, qui est actuellement négocié dans le cadre du nouveau plan de sauvetage de la Grèce. Les uns considèrent qu’il faudrait impérativement revenir sur une telle participation, car celle-ci serait à l’origine des tensions qui se sont généralisées sur le marché de la dette souveraine, qu’il faut impérativement calmer. C’est le cas d’Athanasios Osphanides, gouverneur de la banque centrale de Chypre et membre du conseil des gouverneurs de la BCE. D’autres sont au contraire favorables à ce que la décote consentie par les créanciers soit plus importante que les 50% de départ. Olivier Blanchard, économiste en chef du FMI, vient d’en défendre la perspective, au vu de la détérioration de la situation économique grecque. Aspect moins évoqué du processus, s’il se poursuit, l’autre partie de la dette grecque est progressivement transférée vers l’Union européenne et le FMI, qui la refinancent via leurs prêts, et vers la banque centrale, qui l’achète sur le marché secondaire. La participation de la BCE – grande détentrice de la dette grecque – à cette restructuration volontaire va ensuite se poser, or elle avait d’entrée de jeu affirmé qu’il n’en était pas question. Puis viendra le tour de la restructuration des nouveaux prêts de l’Union européenne et du FMI… Derrière ce débat à propos de la dette grecque s’en profile un autre. Il ...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search