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L’horizon européen est bien bas

Paul Jorion Publié le 27 août 2012
975 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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On a rarement vu autant d’application à ne rien dire, à entendre les déclarations d’Angela Merkel et de François Hollande à Berlin hier soir. Tout comme si leurs désaccords persistaient et que leurs marges de négociations n’étaient pas larges. La porte de la zone euro continue de se refermer devant la Grèce. Tandis que les avis les plus divers sont émis au sein du cabinet allemand ou du Bundestag à propos de ce qui peut être ou non concédé au gouvernement grec – rien, sinon peu de choses à propos du taux ou de la durée de l’aide financière déjà accordée – on a appris dans le Financial Times Deutschland qu’un groupe de haut fonctionnaires allemands se réunissait régulièrement depuis quelques temps afin d’étudier les mesures propres à contenir et minorer les effets d’une sortie grecque de la zone euro. Dans le cas le plus favorable pour le gouvernement grec, l’opposition du SPD lui accorde un délai de grâce d’un an sur les deux demandés. C’est reculer pour mieux sauter ! En dépit de l’offensive de charme déployée tous azimuts par Antonis Samaras, qui réclame « de l’air pour reprendre notre souffle » le sort immédiat réservé à la Grèce reste sur le fil du rasoir. En attendant que la Troïka rende son rapport – un geste qu’elle retarde tant qu’aucune décision n’a été prise en Allemagne – le gouvernement grec vit d’expédients et se finance à la petite semaine à court terme en émettant des bons du trésor, dont il n’est pas difficile de deviner qu’ils sont achetés par les banques grecqu...
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