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L’implosion

Actualité de la Crise Publié le 15 février 2009
936 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Paul Jorion

Il faut sans doute revenir sur ce G7 de Rome, non pas en raison de ce qu’il a décidé, pas grand chose, ni même de ce que son communiqué a occulté de la réalité des discussions qui y ont néanmoins eu lieu, mais bien pour tout ce qu’il n’a pas décidé et laissé en plan. Certes, comme il a été relevé, le G7 n’est plus ce qu’il était. Il est devenu le « back seat », le siège arrière du G20 écrit l’agence Bloomberg, qui cite Paul Martin, ancien premier ministre et ministre des finances canadien, qui a contribué à mettre sur pied le G20 il y a une dizaine d’années. « Le monde a changé (…) le G20 reflète la réalité de l’économie globale. Ses ministres des finances deviennent les principaux décideurs ». Mais il n’empêche, il était attendu plus de cette réunion des principales puissances occidentales, comme il a été espéré plus du plan de Timothy Geithner quelques jours auparavant. Pourquoi ces deux déceptions successives ? En raison de la disproportion constatée entre la crise financière et ses conséquences économiques d’une part (je pense particulièrement au Japon, mais la liste des pays très atteints s’allonge tous les jours), et la timidité des mesures annoncées d’autre part. Avec pour conséquence immédiate des doutes profonds sur leur efficacité et des craintes sur la suite. Constater l’effondrement d’un système peut être réjouissant pour ceux qui le dénonçaient vainement, penser que l’on va se trouver sous ses décombr...
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