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L’impossible gestion de la retraite par les socialistes

H. Seize Publié le 16 juin 2013
1493 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Hashtable

On s’en souvient (vaguement) : le candidat Hollande avait promis, outre quelques ruisseaux de miel et de lait, des fesses roses aux bébés et des retraites heureuses aux anciens. Le président Hollande, pour conserver son pouvoir, va cependant devoir fermer le robinet à miel et à lait, arrêter la distribution de talc et réformer les retraites. Ou, au moins, faire comme si. Et c’est donc après avoir ramené la retraite à 60 ans (pour les salariés ayant commencé jeune, scrofuleux et avec un pied bot) avec la sagacité qui caractérise les démagogues débonnaires que notre président a décidé, à l’odeur de la situation générale qui ne sent plus trop la rose, de lancer une grande et belle réformichette de la retraite afin de sauver (une fois encore) ce système par répartition qui, comme chacun le sait, fait saliver le reste du monde. Pour cette tâche, qu’on imagine fort ingrate, il a désigné ce dont le pays avait vraiment besoin : un super-Ayrault, qui redressera les comptes, réformera les retraites et guérira les écrouelles (enfin pour les écrouelles, on verra demain, car aujourd’hui il doit aller voir où en sont les travaux de l’aéroport Notre-Dame des Landes). Cette courageuse remise à plat d’un système presque séculaire a été saluée comme il se doit par toute l’intelligentsia politique de Paris comme en témoigne par exemple la palpitante exégèse de la pigiste chroniqueuse attitrée d’Europe1 dont la profondeur d’analyse permet même aux bambins de garder pied sans petits brassards mickey gonflés aux bras, et qu’on peut résumer sommairement (mais avec exactitude) ainsi : Hollande doit faire une réforme, et comme il y en a eu d’autres, celle-ci sera la réforme Ayrault, ça va dépoter les petits amis je ne vous dis que ça fouyaya fouyaya. Ah et puis aussi Marisol et Michel veulent se faire mousser. Malgré cette volée de steaks dodus et roboratifs, on comprend bien sûr que cette « réforme » sera du même acabit que les précédentes : de la dentelle législative finement ouvragée, toute en nuances subtiles et aérée comme du coton d’Égypte, ménageant toutes les susceptibilités et plus encore. Bien sûr que l’État ne peut plus attendre ! Bien sûr que la réforme est indispensable pour faire croire qu’on veut et qu’on peut sauver qu...
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