L’argument ultime en faveur des impôts consiste à soutenir que l’impôt fonctionne comme un moyen de redistribuer les richesses entre les membres de la société. Ceux qui produisent le plus de richesses doivent contribuer davantage que ceux qui n’arrivent pas à produire autant.
Il s’agit d’une combinaison d’arguments économique et moral. Puisque les richesses produites par les contribuables seront soit consommées soit investies, alors, peu importe qui consomme ou investit, l’effet économique sera toujours le même. De plus, l’État serait capable d’identifier les groupes qui ont le plus besoin qu’on leur transfère les ressources de ceux qui en ont le moins besoin.
Faisant abstraction de l’argument moral, on remarquera tout d’abord que la redistribution de richesses est loin d’être parfaite. Les richesses redistribuées ne sont jamais transférées dans leur intégralité, puisqu’une partie des ressources sera allouée au fonctionnement de l’administration publique chargée de prélever l’impôt et de le réallouer.
Cependant, on pourrait affirmer que les membres de cette administration sont eux aussi les cibles de la redistribution et donc que rien n’est perdu. Or, ceci ne change rien au fond du débat à savoir que toute redistribution implique une perte pour l’économie, qu’elle cible ou pas les membres de l’administration.
Car toute consomma...
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