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L’indispensable cadeau à faire aux riches : baisser les droits de succession

Charles Sannat Publié le 21 décembre 2018
1544 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Insolentiae

Oui, je sais, dans le contexte actuel, où l’on veut en plus remettre l’ISF, l’Impôt de solidarité sur la fortune, alors que nous sommes dans le pays le plus taxé du monde, ouvrir le dossier de l’héritage c’est explosif. Annoncer qu’il faut faire un cadeau aux riches, c’est pour le moins provocant. Si j’ai choisi ce titre, ce n’est pas par hasard, mais bien pour faire réagir aux « tripes » les lecteurs parmi vous, sensibles à certains « mantras » et certaines expressions clefs, pour également mieux les dénoncer et les pointer du doigt, je parle des mantras, et les disséquer. L’enfer est toujours pavé de bonnes intentions, et l’égalité qui termine en égalitarisme s’achève généralement par une égalité de tous dans la misère. La trop lourde taxation des entrepreneurs. Quand un entrepreneur a été suffisamment fou pour ouvrir son entreprise et verser 80 % de son chiffre sous forme de taxes diverses et variées, il doit aussi s’acquitter de son impôt sur le revenu qui peut monter à plus de 40 % de ce qu’il reste. Puis, quand il a réussi à mettre de côté des sous, il va payer 30 % de « flat taxe » sur ses revenus de placements. Puis, quand malgré tout cela, il finit par dépasser 1,4 million d’euros, il faut payer l’IFI, l’Impôt sur la fortune immobilière. Puis… comme ce n’est pas assez, parce qu’un riche c’est fait pour être tondu jusqu’à ce qu’il soit aussi pauvre que tous les autres manants et gueux de ce pays, alors il sera taxé lors de sa mort jusqu’à 60 % de toute sa fortune, malgré tous ces obstacles, accumulée à force d’opiniâtreté si c’est en ligne indirecte. 45 % en ligne directe. Je ne vous demande pas de pleurer sur les salops de riches. Je ne vous demande même pas de croire au ruissellement. Pas plus que je ne veux vous convaincre qu’il n’y a rien à voir entre un « petit » riche, qui est un petit bourgeois ayant 1 ou 2 millions d’euros de patrimoine, et un milliardaire. Je voudrais juste vous dire qu’un pays sans riches c’est un pays pauvre. Un pays de pauvres. Je veux juste vous dire qu’un pays où l’on empêche une forme d’accumulation de capital est un pays qui se meurt par définition, parce qu’il n’est même pas capable de garder ses entreprises, et évidemment de développer ses PME et ses TPE qui créent, elles, 90 % des postes et de...
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