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L'industrie financière et le bonheur de tous

Paul Jorion Publié le 30 juillet 2009
800 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Ce texte est un « article presslib’ » (*) On attire souvent mon attention sur des initiatives prises ici et là, souvent aux États-Unis, qui vont dans le sens de ce que je préconise. Par exemple en vue d’interdire la spéculation sur les matières premières, d’interdire les positions nues en credit-default swaps ou de venir en aide aux emprunteurs en difficulté. Et on me demande pourquoi je n’en parle pas. Je ne parle pas de ces initiatives parce que les événements de ces six derniers mois montrent que les chances qu’elles se concrétisent un jour sont nulles. Ces mesures sont proposées et elles échouent ensuite à passer. Du coup, je devrais dans un premier temps les mentionner, et dans un deuxième temps, rapporter qu’elles sont mortes. Ce serait, dans un sens et dans l’autre, beaucoup d’efforts pour rien. Quand on lit les attendus de ces mesures mort-nées on voit « en raison de l’opposition des dirigeants de banques », « en raison de l’opposition des hedge funds », etc. Point commun de toutes les parties qui l’emportent haut-la-main dans les débats : le fait qu’on les appelait « discréditées » il y a moins d’un an. Discréditées ? Apparemment pas aux yeux de tout le monde...
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