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L'industrie pharmaceutique indienne et les brevets

Romain Héry Publié le 21 novembre 2014
949 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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La propriété intellectuelle est un de ces sujets sensibles qui a tendance à diviser les esprits entre ceux qui la défendent et ceux qui souhaitent sa disparition. Dans le cas du brevet, on a très souvent mis en avant la nécessité d'accorder une protection aux inventeurs afin de stimuler leur activité créatrice et pouvoir ainsi couvrir leurs frais d'investissement et empêcher qu'on leur « pique » leurs idées. L'industrie pharmaceutique fait partie de ces secteurs d'activité où la justification d'une telle protection semble la plus évidente : de très lourds investissements en R&D et un coût marginal de production du médicament relativement faible. Il semble donc assez évident que l'entreprise innovante peut se faire « voler » sa formule après avoir fait de gros investissements pour la mettre au point. Les autres entreprises, en passagers clandestins, n'auront alors que les frais de production du médicament à mettre sur la table, sans supporter le coût de R&D. Dans une telle situation, aucune entreprise ne prendrait le risque d'investir. Et pourtant, l'Inde n'a connu de brevets sur les produits[1] que très tard dans l'histoire de son secteur pharmaceutique. De quoi nous laisser tirer quelques leçons. L’expérience indienne est intéressante à bien des égards. D’abord, parce que le système de brevets n’a été mis en place qu’il y a environ 10 ans. Ensuite, parce que ce système lui a été plus ou moins imposé par des pressions extérieures, notamment d’entreprises pharmaceutiques des ...
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