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L’inflation, notre fausse amie

Gabriel Gimenez-Roche Publié le 18 février 2013
912 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Le problème de la dette publique et du manque de compétitivité de certains membres de l’Union européenne (UE) poussent certains (en particulier des économistes « respectables ») à réclamer un peu d’inflation. Une plus grande « flexibilité » de la Banque centrale européenne (BCE) permettrait à l’UE de venir en aide aux producteurs en réduisant les taux d’intérêt et en leur fournissant des liquidités supplémentaires. Les consommateurs bénéficieraient eux-aussi d’un coup de pouce inflationniste sur leurs salaires, qui devraient leur permettre de consommer plus. Enfin, l’inflation permettrait également de dévaluer la dette et de rendre de la compétitivité à une Europe en stagnation. Autrement dit, l’inflation serait la solution magique pour relancer l’économie. Il est intéressant de remarquer que les bienfaits inflationnistes cités ci-dessus sont totalement contradictoires. En fait, ils n’apparaissent que s’ils sont analysés isolément et superficiellement. Or, une fois qu’ils sont mis en contexte les uns avec les autres, on voit que l’inflation est coûteuse pour une économie dans son ensemble. La baisse du taux d’intérêt est comparable à une baisse de prix concomitante à la surproduction d’un bien dont la demande ne change pas dans la même proportion. Trop de production par rapport à la demande résulte en une baisse du prix, car les agents considèrent que la production supplémentaire est relativement moins intéressante que la production d’autres bi...
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