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L’intolérance tue les Charlie comme la liberté

Patrick Coquart Publié le 16 janvier 2015
1000 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Les tueries qui ont ensanglanté Paris du 7 au 9 janvier 2015 sont, bien entendu, odieuses et à condamner sans réserve. Mais une fois l’émotion passée, il est nécessaire de prendre quelques minutes pour réfléchir. Dès l’attentat contre Charlie Hebdo perpétré, les professionnels de l’indignation et de la manifestation ont appelé à battre le pavé entre la République et la Nation, lieu habituel de leurs défilés. Car c’est bien la gauche qui entend défendre un journal de gauche comme le clame le socialiste Gérard Filoche sur son blog : « La gauche est la première dans le deuil, ce sont les nôtres qui sont morts assassinés, ceux de nos combats depuis des décennies, ceux qui sont antifascistes, anti intégristes, anti racistes, insolents et intelligents, décapants et percutants, blasphématoires et libératoires, libertaires et révolutionnaires. Oui, ils étaient révolutionnaires et ne laissaient pas les tyrans et la finance, les curés et les sabreurs, en repos. […] Donc la gauche qui aime particulièrement cette audace dans les vies, est la première blessée, indignée, mobilisée pour leur rendre hommage pour leur courage, leurs combats, qui étaient aussi les nôtres, c’est notre premier devoir ‘de classe’ ». Cette mobilisation de la gauche pour la liberté d’expression ressemble à s’y méprendre à l’appel du pompier pyromane. Et c’est parce qu’elle doit à tout prix camoufler sa responsabilité dans les événements que la gauche a élevé si haut la voix. En effet, c’est la gauche qui entrave la liberté d’expression en France. Avons-nous...
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