6287 search

L'or - Le seul actif sûr

Egon von Greyerz Publié le 29 janvier 2019
1491 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
Lire plus tard
Matterhorn AM

En 2019, le monde de l’investissement commencera à réaliser que la hausse des marchés n'est pas éternelle. Les actions, les obligations et l'immobilier amorceront leur descente, ce qui entraînera des chutes de 75 à 95%en termes réels. Mais le risque majeur ne concerne pas uniquement les marchés d’investissement. Le risque de contrepartie, qui préoccupe trop peu d'investisseurs, est tout aussi important. Quiconque souhaite protéger son patrimoine devrait éviter d'investir dans les bulles d'actifs, comme je l'ai souligné dans de nombreux articles. Mais il est également essentiel d'éliminer le risque de contrepartie. Peu d'investisseurs s'inquiètent du risque de contrepartie Lors d'une opération financière, le risque de contrepartie constitue le risque auquel s'expose un investisseur en cas de défaillance de sa contrepartie. L'investisseur moyen ne s'inquiète pas du risque de contrepartie. Parce que "les banques sont sûres" et "les obligations d'État sont le meilleur placement possible étant donné les gouvernements ne peuvent faire défaut". Le risque n'a jamais été aussi élevé pour les investisseurs, tant privés qu'institutionnels. Cela dit, pratiquement personne n'en a conscience. La crise financière de 2007-2009 et la chute de Lehman ont alerté les investisseurs sur le risque de défaillance des contreparties, mais dix ans sont écoulés depuis et tout semble maintenant calme sur le plan des risques financiers. Attention, sous cette surface en apparence calme, les choses vont mal. Une fois la prochaine crise déclenchée, aucune banque ne pourra rembourser ses déposants et aucun gouvernement ne pourra repayer sa dette avec de l'argent réel. États-unis - 60 ans de mauvaise gestion Regardons d'abord le gouvernement américain. Depuis 60 ans, la dette fédérale américaine augmente chaque année, à deux exceptions près dans les années 1960. Les excédents budgétaires enregistrés dans les années 1990, sous l'administration Clinton, étaient faux puisque la dette a continué d'augmenter au cours de cette période. Le gouvernement des États-Unis n'arrive pas à joindre les deux bouts depuis plus d'un demi-siècle. En 1958, lorsque les déficits ont commencé à se creuser, la dette américaine s'élevait à 280 milliards $. Aujourd'hui, elle atteint presque 22 000 milliards $. Soit une m...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Par Egon von Greyerz via www.goldbroker.fr
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search