Pourquoi les autorités gouvernementales et financières se plaisent tant à dénigrer l’or, cet actif improductif, cette relique barbare, alors qu’il est si sécurisant d’en posséder dans ses coffres ? Parce qu’il est un actif tangible qui pèse lourd dans la balance des actifs d’une banque, et aussi parce qu’il représente un enjeu politique central, comme l’ont mis en exergue les récentes initiatives de rapatriement de nombreux pays. Quand l’or était étalon
Si l’étalon-or a intégré le système monétaire international depuis 1870 en garantissant tout échange de monnaie contre de l’or ou contre une contrepartie en or, son abandon officiel par les Etats-Unis en 1976 relevait plus d’une décision politique.
Durant les années 1960, le déficit de la balance des paiements des États-Unis s’accélère. La France demande aux États-Unis le remboursement de dollars en or et la Grande-Bretagne s’apprête à faire de même pour de grosses quantités en 1971. Le 15 août 1971, les États-Unis étant incapables de tenir leurs engagements, Nixon suspend la convertibilité extérieure du dollar en or. L’étalon-or étant incompatible avec l’endettement étatique et l’État-providence, il est abandonné officiellement aux Etats en 1976. Le système monétaire de l’étalon-or était surtout trop rigide pour permettre de financer une guerre au Viêt-Nam, le déséquilibre monnaie-or aurait été trop important…
Pour Antal Fekete, la fin de la convertibilité du dollar en or est une erreur monumentale à l’origine des désordres et de l’effondrement aussi lent qu’inéluctable du système monétaire actuel qui ne repose que sur du papier (autant dire sur des mites).
Les banques peuvent émettre autant de monnaie qu’elles veulent, tricher en dévaluant leur valeur à loisir, e...
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