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L’or, les QE et l’Allemagne…

Charles Sannat Publié le 25 novembre 2013
1768 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! En ce début de semaine, je voulais revenir rapidement sur l’évolution des cours de l’or qui sont à nouveau orientés à la baisse, ce qui je dois vous l’avouer est particulièrement pénible et agaçant pour nous autres détenteurs de métal jaune. Encore une fois, rien ne change et c’est toujours le même raisonnement qui mène les cours à la baisse, à savoir la fin des injections monétaires de la FED dans l’économie. Souvenez-vous début 2013, il y a presque un an. La FED annonce qu’elle va réduire considérablement ses quantitative easing. Résultat immédiat : les cours de l’or s’effondrent sur une simple annonce. L’or touchera un point bas à 1 187 dollars au mois d’avril 2013. Depuis ces annonces, les QE n’ont toujours pas été réduits d’un pouce. Pire, ce moment a été reculé… Bref, pour le moment, nous ne voyons aucune réduction de cette création monétaire… mais les autorités américaines en parlent tous les quatre matins… C’est une véritable arlésienne. Les marchés considèrent que l’or ne peut être qu’une protection contre l’hyperinflation menaçant l’économie mondiale en cas de poursuite de la politique monétaire débridée de la FED. Or si la FED stoppe cette politique (même progressivement), il n’y a plus de risque hyperinflationniste, donc il n’y a plus de raison que l’or augmente. Ce raisonnement tenu par les marchés est doublement faux ! Tout d’abord, je maintiens l’analyse qui consiste à dire que les USA, comme le Japon et désormais l’Europe, sont tombés dans le piège des taux bas. Impossible pour les différentes banques centrales de laisser les taux d’emprunt augmenter trop fortement et ce pour deux raisons. La première c’est que des taux élevés font s’effondrer les marchés immobiliers… Or en faisant effondrer l’immobilier, on met en grande difficulté ceux qui ont financé les achats immobiliers à savoir les banques qu’il faut à nouveau sauver et recapitaliser. Conclusion : si les taux montent, on tue les banques. Si on tue les banques, il faut émettre plein de nouveaux billets pour les sauver. Deuxième raison, si les taux montent alors que les États sont surendettés… ils ne peuvent tout simplement plus faire face à leurs remboursements des intérêts de leurs dettes… et dans ce cas, ce sont les États qui se retrouvent en état de faillite… Conclusion logique : les taux ne peuvent pas monter ou, pour être plus précis, les taux ne doivent pas monter. Comment fait-on pour maintenir des taux bas ? À ce stade du raisonnement se pose dès lors la seule véritable question pertinente. Si les taux ne doivent absolument pas monter, comment fait...
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