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L’or, une allocation de choix à toutes les saisons

Michael J. Kosares Extrait des Archives : publié le 28 août 2014
3130 mots - Temps de lecture : 7 - 12 minutes
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L’article qui suit un article sur le comportement de l’or en période de déflation, de désinflation chronique, de stagflation et d’hyperinflation. Il inclue une brève chronologie de paniques, de manias et de krachs notables, ainsi que des effondrements survenus depuis 400 avant J-C. « Une once d’or valait 271 dollars en 2001. Dix ans plus tard, son prix a atteint 1.896 dollars – une hausse de près de 700%. Le marché de l’or a traversé sur la période les épisodes les plus houleux de l’histoire récente. Des banques se sont effondrées, et des devises ont tremblé. Le prix de l’or s’est nourri de ces calamités. D’une certaine manière, elles ont joué en sa faveur : l’or est redevenu un idole à la mode après l’échec d’autres dieux perdus dans un dépotoir de subprimes, de prêts immobiliers, de swaps de défauts de crédit et de produits dérivés trop complexes pour être compris. L’or a brillé avec la certitude placide d’une longue tradition. Honoré au fil des âges, il est un étalon de richesse, la monnaie originelle, une protection financière. La valeur de l’or était axiomatique. Cette idée dépend du concept de l’or comme inchangé et inchangeable – l’actif physique naturel » - Matthew Hart, Vanity Fair, novembre 2013 Un livre entier pourrait être écrit au sujet de l’or comme outil de protection face aux diverses ‘flations. J’espère que les courtes explications fournies tout au long de cette série d’articles pourront au moins servir comme introduction fonctionnelle. La conclusion est limpide : l’Histoire prouve que l’or, roi de tous les actifs, protège les portefeuilles contre les scénarios économiques les plus négatifs, les cygnes noirs, les déflations, les désinflations chroniques, les stagflations et les hyperinflations. Notez que tout au long de cette série d’articles, je me suis efforcé de ne pas favoriser un scénario plutôt qu’un autre. Déterminer lequel de ces scénarios est le plus susceptible de se produire est une question académique qui n’a rien à voir avec la possession d’or. Une allocation à l’or protège contre tous les désordres économiques avancés, ce peu importe lequel fait rage le premier. J’aimerai fermer cette parenthèse avec les paroles d’un parlementaire britannique, Sir Peter Tapsell, et défenseur de l’investissement sur l’or. Il a prononcé ces mots en 1999 après la vente par Gordon Brown, alors Chancelier de l’Echiquier, de la moitié des réserves d’or du Royaume-Uni. Il va au cœur du problème, et ses paroles ont autant de sens aujourd’hui qu’elles en avaient lorsqu’elles ont été prononcées. La référence de Tapsell aux « dollars, yens et euros » concerne la proposition du Trésor britannique de vendre les réserves d’or de l’Angleterre et de convertir le fruit de sa vente en instruments porteurs d’intérêts libellés en ces devises. Bien qu’il ait abordé la fonction de l’or du point de vue d’une nation (le Royaume-Uni), il aurait aussi bien pu parler du rôle de l’or pour les investisseurs privés : « Ce que représente l’or, ce qui le rend si spécial et presque mythique, est son universalité, son éternité et son indestructibilité. Le Ministère sera certainement d’accord avec moi quant à sa beauté. Le slogan le plus tenace de tous les temps est « Franc comme l’or ». Les scientifiques peuvent cloner des moutons, et pourront peut-être bientôt cloner des humains, mais ils sont encore loin de pouvoir cloner l’or, bien qu’ils n’aient cessé d’essayer depuis maintenant 10.000 ans. Le Chancelier (Gordon Brown) pense peut-être avoir découvert une nouvelle version travailliste de la pierre d’alchimiste, ses dollars, yens et euros ne brilleront pas nécessairement en cas de tempête, et ne pourront jamais être pris pour de l’or ». Ces paroles sont profondes. Elles capturent l’essence de la possession d’or. Près de quinze ans après la vente de l’or anglais, le prix de l’or est passé de 300 dollars par once à plus de 1.900 dollars par once, prix que beaucoup perçoivent comme un prix intérimaire – ce qui a réduit au ridicule ce que l’on appelle aujourd’hui en Angleterre la « Folie de Brown ». Les « dollars, yens et euros » que la Banque d’Angleterre a reçus en lieu de son or n’ont cessé de perdre de la valeur tout en offrant des rendements négligeables. Et ils n’ont certes pas brillé dans la tempête. Que serait prêt à donner le gouvernement conservateur de David Cameron pour récupérer ces 415 tonnes d’or, à une heure où des mesures d’austérité sont introduites en Angleterre en vue de dévaluer la livre ? Je reçois régulièrement des appels de la part de gens que j’aime à appeler « la vieille garde » - ceux qui ont acheté de l’or à 300, 400, 500 voire 600 dollars. Beaucoup d’entre eux ont lu The ABCs of Gold Investing: How to Protect and Build Your Wealth with Gold. Certains sont devenus très riches grâce à leur investissement. Le résultat le plus notable, en revanche, est que ces gens sont par...
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