Nous assistons actuellement à de grands élans de mobilisation et de prises d’initiatives, souvent collectives, de la part des industriels du milieu qui souhaitent promouvoir un or plus propre. Différents labels se font donc « concurrence » mais ne nous y trompons pas : ils ne sont pas tous aussi légitimes les uns que les autres, ils ne prônent pas tous les mêmes valeurs et n’ont pas forcément le même « poids ».
Certains labels portent plus sur le respect des droits de l’homme que sur les notions de protection de l’environnement et vice versa.
Ainsi le label Oro Verde défend un or vert et encourage une extraction propre, c’est-à-dire sans mercure ni cyanure. L’enjeu de ce label est de protéger l’environnement pour permettre aux activités agricoles de continuer à se développer en parallèle des activités aurifères (nous évoquions les différents critères et valeurs de cette certification Oro Verde précédemment). L’envergure de ce label, aux valeurs respectables, reste donc très localisée (dans la région de Choco en Colombie en l’occurrence).
D’autres chartes et labels vont, eux, mettre davantage l’accent sur les conditions de travail au sein des exploitations minières. Il s’agit clairement de prôner un commerce équitable de l’or et de veiller au respect de certaines normes sociales, économiques et environnementales. L’humain est au centre des préoccupations pour ces labels (à l’image du Fairtrade and Fairmined gold certification ou du FLO-CERT) : égalité des sexes, sécurité, interdiction de faire travailler les enfants (etc.) sont autant de critères...
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