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L’État ouvre la chasse aux expatriés fiscaux

Sylvain Charat Publié le 15 mars 2013
863 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Jean de Selzac

La fiscalité française se durcit à l’intérieur des frontières de l’Hexagone, mais aussi à l’extérieur. L’idée selon laquelle il faudrait lier l’impôt à la nationalité fait son chemin. L’un des artisans de cette fiscalité est un député socialiste de 47 ans, élu du Cher, ancien avocat de SOS Racisme, spécialiste du droit du travail défendant les ouvriers du Cher contre les patrons : Yann Galut. Mais depuis peu, ce député est aussi le président de la Commission contre l’exil fiscal, créée à l’Assemblée nationale avec comme mission « d’envisager des solutions efficaces et pérennes pour limiter l’exil fiscal ». C’est que le nombre de départs s’est accru ces derniers mois. On a parlé de 5000 départs depuis l’élection de François Hollande. Celui qui voulait « réenchanter le rêve français », selon ses dires, n’a fait que désenchanter toute cette partie de la population qui voulait simplement travailler et vivre de son argent. Était-ce un rêve inaccessible ? Les mesures fiscales de plus en plus contraignantes, les augmentations d’impôts, les politiques d’aide sociale n’ont fait que transformer l’entrepreneuriat français en vache à lait. Pour échapper au cauchemar, nombreux sont ceux qui pensent à partir, qui prennent des renseignements pour identifier les havres fiscaux en Europe et au-delà. Ne nous trom...
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