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L’Union européenne approuve l’accord passé avec la Turquie

Mish Publié le 07 mai 2016
1452 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Global Economic Analysis

Le 4 mai, Bruxelles a approuvé le libre-déplacement sans visa des Turcs au sein de l’Union européenne. Cette approbation devra encore être ratifiée par un vote des ministres ainsi que par le Parlement européen. Quelques heures seulement après que Bruxelles a donné son feu vert, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a renvoyé son Premier ministre, Ahmet Davutoglu, responsable des négociations de l’accord avec la chancelière Angela Merkel. Entretemps, Renzi et Merkel se sont fait la cour, observés par une France extrêmement sceptique. Résultat final : incertain. Mais Merkel s’arrachera bientôt les cheveux de la tête à mesure que son complot se retournera contre elle. Comme les choses peuvent changer en une journée. L’Union européenne sur le point d’approuver l’accord avec la Turquie Revenons-en au 4 mai : Brussels Gives Green Light to Visa-Free Travel for Turks. La Commission européenne a accepté le libre-déplacement sans visa des Turcs en Union européenne, et ce malgré le fait qu’Ankara ait manqué de réviser sa législation sur le terrorisme afin de s’assurer à ce que l’accord ne donne pas lieu à la poursuite de journalistes et manifestants pacifiques. L’octroi aux citoyens turcs du droit de se déplacer librement en Union européenne est l’une des concessions les plus controversées accordées à Ankara dans le cadre d’un accord destiné à convaincre le président turc de réduire l’afflux de réfugiés vers l’Union européenne. L’Union européenne a également promis une aide financière de 6 milliards d’euros à la Turquie, et la réouverture des négociations quant à sa possible entrée dans l’Union. L’Allemagne soutient la libre-circulation des Turcs en Union européenne, mais un certain nombre d’autres pays de l’Union sont hésitants, notamment la France, dont le président, François Hollande, a récemment souffert des critiques du Front national. Bruno Le Maire, l’un des candidats centristes aux élections présidentielles, a annoncé mercredi qu’il était opposé à toute décision prise dans l’urgence et sans consulter les parlements nationaux, une opinion que partage Nicolas Sarkozy, chef du Parti républicain, ainsi que Marine Le Pen, chef du Front national. « La libéralisation du régime de visas signifie accorder aux citoyens turcs le droit de se déplacer librement en U...
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