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L’œuvre des charognards

Paul Jorion Publié le 12 janvier 2012
753 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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La tournée européenne de Christine Lagarde n’est pas sans rapport avec une véritable bombe à retardement, le temps passant et les négociations à propos de la décote de la dette grecque n’aboutissant toujours pas. La Grèce doit rembourser 14,5 milliards d’euros d’obligations le 20 mars prochain, mais elle ne sera pas en mesure de le faire si l’accord d’échange avec décote de la dette grecque n’est pas bouclé dans un mois au plus tard. L’Union européenne et le FMI ont en effet mis comme condition préalable à la mise en œuvre de leur nouveau plan de sauvetage que cet accord – qui en est le pilier – soit auparavant conclu entre les investisseurs, que l’Institute of International Finance (IIF) représente, et le gouvernement grec. En dépit des déclarations apaisantes qui se multiplient, de nombreux obstacles subsistent. L’écart entre le montant initialement envisagé de décote de la dette de 50% et la demande du gouvernement grec de la porter à 75% n’a été que partiellement résorbé, les grandes banques ayant semble-t-il accepté d’accroître leur effort pour la porter à 60%. Mais le FMI est venu apporter un soutien inattendu aux autorités grecques, considérant que ...
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