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La Belgique légalise-t-elle le travail au noir ?

Anthony Alberti Publié le 10 juillet 2018
858 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Au Coffre

Les parlementaires belges sont sur le point de voter une mesure permettant d’exercer une activité totalement exonérée d’impôt et de charges sociales jusqu’à 500 euros par mois. Pas de quoi en vivre, mais suffisamment tout de même pour donner l’impression de “légaliser” le travail au noir. En Belgique comme en France, la loi impose que toute activité rémunérée soit déclarée afin que l’État puisse prélever sa part. Dans les faits, les individus ont toujours cherché à échapper plus ou moins partiellement à un appétit fiscal et social que d’aucuns jugent souvent excessif, et on estime qu’environ 20% de l’activité économique de chaque pays européen est constitué par du travail non déclaré, quelles que soient les mesures mises en place pour tenter d’endiguer le phénomène. Car le travail au noir est considéré comme une plaie pour la plupart des économies. Même si, de manière très factuelle, il s’agit surtout d’un caillou dans la chaussure fiscale des États. En effet, le travail n’étant pas immoral en soi (à la différence des activités criminelles qui, elles aussi, peuvent enrichir leurs auteurs en dehors du cadre “légal”) un individu qui exerce une activité volontaire non déclarée, c’est à dire dont les revenus ne donneront lieu à aucun prélèvement social ou fiscal, va malgré tout contribuer à l’économie par le biais de sa consommation ainsi que du règlement de ses obligation...
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