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La bonne et la mauvaise spéculation III : Le marché de la dette

Gabriel Gimenez-Roche Publié le 15 avril 2013
903 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Lors de mes précédents billets (1 et 2), je me suis intéressé au rôle social que pouvait jouer la spéculation afin d’harmoniser les prix dans l’espace et dans le temps. Le spéculateur fournit les marchés en liquidités lorsque les agents économiques désirent abandonner une position sur un actif, et évitent ainsi une baisse trop brutale des prix. En outre, le spéculateur détient des stocks d’actifs et les offrent au public quand la rareté des actifs en question est excessive. Cela empêche une hausse brutale des cours de ces mêmes actifs. Il facilite ainsi le travail de ceux qui souhaitent prendre ou abandonner des positions sur un actif. En effet, le spéculateur élimine des écarts et des imperfections qui subsistent sur les marchés. Tant que ces écarts et imperfections persistent, le spéculateur trouvera une opportunité de gain qui l’incitera à les éliminer en achetant et revendant des actifs. La spéculation est néanmoins souvent associée à la création de déséquilibres, à l’augmentation des écarts de pris (à la hausse ou à la baisse) et à la formation des bulles spéculatives. Pourtant, la participation du spéculateur à ces phénomènes n’est en fait qu’une réaction à une série de faux signaux générés dans les marchés. Un bon exemple est celui de la manipulation du taux d’intérêt par les banques centrales. Normalement, les taux d’intérêts pratiqués dans l’économie sont le résultat des préférences intertemp...
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