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La calcification létale de la société française

H. Seize Publié le 13 janvier 2013
1454 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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En l’espace de quelques semaines, au tournant de cette année, les exemples se sont accumulés de ces corporations, syndicats et lobbies qui s’arc-boutent sur leurs privilèges, gagnés de haute lutte à une époque déjà lointaine et dont l’existence, maintenant, laissent de plus en plus perplexes par leur décalage avec d’un côté les besoins et les attentes de la société et de l’autre les nouvelles possibilités offertes par les progrès technologiques constants. J’avais déjà relaté dans un précédent billet l’incroyable mésaventure de Bricorama, forcée de fait par un syndicat adepte de la politique de la terre brûlée à déposer le bilan pour des raisons de principes antédiluviens qu’en pratique, rien ne permet plus de justifier de nos jours. On se rappelle en effet que Force Ouvrière avait, de son propre chef, attaqué la direction du groupe de magasins de bricolage en leur reprochant leurs ouvertures du dimanche. D’une part, les concurrents de la chaîne (Leroy Merlin ou Castorama par exemple), pratiquant les mêmes jours d’ouverture, ne se sont pas fait inquiéter par le syndicat. D’autre part, les magasins qui ouvrent ce jour-là permettent à des employés qui sont explicitement favorables à la mesure, le dimanche étant payé double, ce qui leur permet d’augmenter notablement leur salaire. Le syndicat avait donc agi dans un but purement dogmatique (probablement pour des raisons religieuses, seul argument expliquant pourquoi le jour de fermeture doit être spécifiquement un dimanche et pas un autre jour), et ce but ne coïncidait en rien avec la défense ni de l’emploi ni du bien-être des salariés et des éventuels syndiqués concernés. La suite, la presse en a parlé : menacé d’une amende de plusieurs dizaines de millions d’euros pour cette ouverture dominicale, la chaîne de magasin, ne disposant pas d’une telle trésorerie, s’achemine vers le dépôt de bilan et la fermeture de plusieurs magasins. On voit ici que la défense de l’emploi, chose qui devrait primer aux yeux du syndicat, est d’autant plus vite oubliée lorsque de juteuses amendes peuvent être collectées sur le dos d’entreprises, mêmes mourantes. Du reste, suite à un vice de procédure, FO ne pourra pas encaisser les 37 millions d’euro ; on se doute que ce n’est que partie remise. Derrière ces attaques lamentables du syndicat, parfaitement symptomatique d’un comportement de ...
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