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La censure qui s’en vient

H. Seize Publié le 13 novembre 2020
1439 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Les récents développements de l’actualité, au-delà de l’éclairage qu’ils ont pu apporter sur le partisianisme des médias, a aussi mis en exergue la tendance inquiétante de notre société de communication à vouloir résolument contrôler absolument toutes les informations déversées sur le public. La tendance est aussi inquiétante qu’est puissante la force déployée pour s’assurer que chaque internaute voit ce qu’il doit voir, écarte ce qu’il doit écarter, parle de ce qu’il doit parler, aime ou conspue ce qu’il doit aimer ou conspuer. Ainsi, les affaires Biden (le Burismagate d’un côté, les soupçons de prise d’intérêt avec les autorités chinoises de l’autre) n’ont guère fait parler d’elles alors qu’elles méritaient amplement enquêtes et suivi de toute une profession qui tente encore de faire croire qu’elle pratique le journalisme : la façon dont les médias habituels (de télé, de radio, de papier) ont choisi, parfois ouvertement, de ne pas en parler ou de minimiser ces affaires en dit long à la fois sur leurs propres biais (ici, très clairement sur la gauche du spectre politique) et sur les biais de toute une frange de la société, sa partie la plus technophile et branchée, qui a elle aussi choisi d’ignorer cette accumulation de faits troublants. Parallèlement, Google, Facebook, Twitter ont, dans le courant du mois de septembre et d’octobre, fait assaut d’inventivité pour que le sujet disparaisse de leurs plateformes : Twitter a par exemple activement fait le nécessaire pour que l’affaire, révélée par le New York Post, ne soit pas discutée par ses utilisateurs. Facebook a usé de toutes les tactiques possibles, un peu plus finement que Twitter, pour faire disparaître les posts relatifs, bloquer les références à l’article infâmant, ou pour en réduire l’exposition aux utilisateurs de son réseau social. Google, encore plus subtilement, a déclassé les recherches relatives et enfoui les articles détaillant les griefs à l’encontre de la famille Biden derrière la cohorte de petits articulets de la presse grand public qui minimisaient largement l’importance de l’affaire. Tout ceci n’a rien d’anodin : tant les médias que les sociétés de communication actuelles ont bien un agenda, que l’on pourra qualifier comme on voudra mais qui, c’est absolument certain, ne com...
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