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La compétitivité culinaire

Charles Sannat Publié le 05 novembre 2012
2107 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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AuCoffre

Mes chères contrariées, mes chers contrariens, Jusqu'à maintenant, ce qui était extraordinaire, c'est que j'avais toujours quelque chose à vous raconter le dimanche que vous pourriez lire le lundi matin. Eh oui, grâce aux sommets de l'ultime dernière chance, qui se tiennent le week-end, il y avait toujours plein de trucs à dire. Là, rien. Que dalle, nada. Déprimant. C'est à cause de l'élection américaine. Il ne faut pas que nous autres, Européens, nous interférions dans les affaires intérieures de la puissante Amérique. En plus, si c'est pour se taper Romney et la clique néoconservatrice de « Deuble U Bush » (ce sont les mêmes derrières Romney) pour les 8 prochaines années, disons-le clairement, cela n'emballe pas les dirigeants européens... Ni ceux du reste du monde d'ailleurs. Non, Obama, c'est vachement mieux, ou nettement moins pire, tout dépend comment on voit les choses. Bref, du coup, tout le monde retient son souffle, d'ailleurs on commence à se rendre compte que, finalement, Barack pourrait ne pas être réélu. Il faut dire objectivement que son bilan n'est pas hors norme eu égard aux espérances pour le moins excessives que son élection avait suscitées. Bref, on s'emmerde. Alors j'hésitais entre différents sujets aussi essentiels les uns que les autres. D'abord, je pouvais vous parler du mariage homosexuel. J'ai très envie de le faire bien que cela n'ait aucun impact économique. Néanmoins, c'est à la mode, et puis c'est fondamentalement un sujet très riche d'enseignement sur les évolutions de fonctionnement de nos sociétés, et cela a impact sur l'économie. Sinon, il y avait bien le dernier papier de ma copine Simone Wapler des Chroniques Agora, qui nous explique les signes à surveiller pour anticiper la faillite de la France. J'adore Simone... Donc ça, je vais vous en parler un peu, c'est très intéressant. Autre idée : vous parler de mon week-end en famille et de nos choix culinaires. Vous pourriez me dire aucun rapport avec l'économie mais c'est faux. Pour cause de vacances de la Toussaint qui ont été rallongées par notre ministre Peillon, et qui durent maintenant quinze jours, il faut bien occuper les bambins. Du coup, les parents (qui travaillent encore) sont obligés de trouver des solutions de garde. Là, les grands-parents interviennent. Du coup, les parents font des allers-retours, ce qui, somme toute, permet de participer au financement de la SNCF qui se gratte en ces périodes « blanches de forte affluence »... Bref, sur le Bassin d'Arcachon, nous mangeons des huîtres excellentes actuellement, nous dégustons des petits vins particulièrement goûteux aux prix très bas (dénichés chez des petits marchands de vins locaux), ainsi que des cannelés en dessert. Et là, j'ai eu une révélation. C'est vrai que la compétitivité, ce n'est pas que le coût du travail. D'abord, sur ce plan-là, on sera toujours perdant par rapport au prix d'un Chinois, sauf à mettre nos salaires à leur niveau, ce qui n'est pas en soi une mauvaise idée, en tout cas c'est celle que l'on applique en Grèce. Regardez, un Grec est facturé désormais au prix d'un Chinois des villes, c'est-à-dire aux alentours de 400 € par mois. Non, moi j'envisageai...
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