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La comptabilité nationale est un grand mal méconnu.

Georges Lane Publié le 29 avril 2014
1461 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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La contrefaçon de la monnaie (cf. ce texte de juin 2013), ou le faux monnayage, est un vieux mot français. Il paraît à beaucoup dépassé aujourd'hui. Sa "prégnance" ou son "inconscience collective" - comme la "novlangue" aime à parler des deux expressions - est pourtant au summum de sa vigueur. Mais elle est enveloppée du faux mot de "réglementation" et cela contribue à son oubli. Sa réalité ne peut être niée. 1. Les comptabilités. Le pire élément de cette vigueur se trouve dans la "comptabilité nationale" et dans les chiffres qui sont développés par les uns et les autres sur la base de celle-ci et qui n'en sont que des résultats choisis, pour le moins au hasard. La comptabilité nationale n'est pas à confondre avec la comptabilité générale, ni avec la comptabilité fiscale, elle leur est d'ailleurs largement postérieure. La comptabilité générale (cf. ce texte de juillet 2013) a pour principes les règles de droit, des réglementations imposées à ces dernières et les actes d'échange de marchandises de vous et moi que nous menons, étant donné toutes ces règles. Elle permet de faire apparaître, ex post, les recettes (offre si ex ante) et les dépenses (demande si ex ante) comptables de chacun dans un compte de résultats ou dans un compte de bilan. La comptabilité fiscale fait apparaître, en sus, les impôts et taxes en relation avec la comptabilité précédente. La comptabilité nationale n'a pas pour principes les règles de droit ou les réglementations, mais les résultats des actes d'échange de marchandises que nous avons menés étant donné ces règles et les résultats des actions économiques que l'Etat nous a obligées à faire, qu'il s'agisse d'actes d'échange ou d'actes de production, de consommation, d'investissement ou d'épargne. En France, elle a vu le jour dans la décennie 1940 (cf. ce texte de 2003). 2. L'équation des échanges économiques hypocrite. Curieusement, ni la comptabilité générale, ni la comptabilité nationale ne sont mises en relation avec l'"équation des échanges économiques" dont au moins l'une des deux, la comptabilité générale, est un instrument de mesure direct. L'équation des échanges économiques d'Irving Fisher (1911) est en effet un artifice mathématique permettant de rendre égaux les échanges effectués dans une période de temps par la population des pe...
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