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La dérive du droit pénal en France : une criminalisation de la pensée

Damien Theillier Extrait des Archives : publié le 17 février 2014
680 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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C’est un fait, les libertés d'expression et d'opinion sont de plus en plus réduites par la multiplication des lois de censure. La loi Pleven par exemple (1972) a introduit le délit de provocation à la haine et à la discrimination. La loi Gayssot (1990) a créé un délit d’opinion sur la Shoah, ce qui est contradictoire avec le concept même de science, car la science remet en cause les certitudes précédemment acquises. Quant à la Halde, Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (2004), elle instaure une véritable police de la pensée. Ce qu'on demande aux juges français modernes, en définitive, c'est de punir non un crime, mais un péché. Le droit ecclésiastique au Moyen Âge Le théologien Pierre Abélard, au XIIe siècle, est le premier à avoir nettement distingué entre le péché et le crime. En effet, l’Église demandait que les candidats aux ordres soient « sine crimine ». Mais comme tous les hommes sont pécheurs, il fallait bien distinguer entre « crimen » et « peccatum ». Or selon Abélard, le crime,...
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