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La dénaturation fleure bon...

Georges Lane Publié le 16 mai 2016
1889 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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1. La concurrence. Vilfredo Pareto a fait valoir dans un ouvrage intitulé Cours d'économie politique, 1896-97 que: … "Les [biens] se distribuent sous l'action de la concurrence" (ibid. §416), "concurrence" n'étant rien d'autre que le nom donné au mot "liberté" en économie politique, tout en précisant : … "Les biens se transforment les uns en les autres - matériellement par la production, - économiquement par l'échange" (ibid. §43) A sa façon, par cette définition de la concurrence, Pareto a anticipé ce qu'écriront les économistes dits "autrichiens" - par les historiens de la pensée économique "marxistes" -, sur la notion de "catallaxie" qu'a forgée postérieurement Friedrich von Hayek (cf. ce texte de janvier 2014). Mais la plupart des économistes d'accepter l'idée que des prix en monnaie des marchandises observés constants témoignent de la "concurrence". Le cas échéant, ils caractérisent la concurrence par une grandeur non économique, transposée des sciences physiques, à savoir l'élasticité-prix en monnaie "infinie" de l'offre des marchandises - ou encore du coût moyen de production -. Cette caractéristique cache que la concurrence est un fait qu'on peut certes dénaturer en la disant "pure" ou "parfaite", a fortiori "impure" ou "imparfaite" (exemplaire est tout le débat sur la "concurrence imparfaite" dans la décennie 1930, aux Etats-Unis d'Amérique ...). Ce fait est un "bien" pour certains, un "mal" pour d'autres. Mais peu importe. Tout cela ne doit pas cacher que l'économie politique actuelle comporte au moins trois grosses erreurs en relation avec l'interprétation de la caractéristique mathématique de la concurrence, respectivement, avec : - les notions de "coût des échanges" et de "coût de la monnaie réglementée" ; - l'"équation des échanges" d'Irving Fisher (1911) ; - la notion d'"équilibre économique monétaire". Ces trois erreurs sont ignorées malgré les conséquences économiques désastreuses qui s'opposent en fait à ce qu'elles affirment, et que nous supportons. 2. Le "coût des échanges" et le "coût de la monnaie réglementée". La "concurrence" est une notion qui ignore les notions de coûts. Pourtant, dans un monde économique à monnaie réglementée, à savoir celui de la réalité, le "coût des échanges" ne saurait être mis de côté comme il l'est, en grande partie, par les théories en vogue. Il ne saurait non plus être supposé nul. a. Le "coût des échanges". Parmi les expressions de l'économie politique bannies ou ignorées par un grand nombre, économistes ou non, il y a, en effet, la notion de "coût des échanges". La notion cache des obstacles cernés de toute nature. Mais on parle de tout sauf du coût que cachent les échanges que nous menons, vous et moi, et sur quoi insistent les économistes de l'école de pensée dite "autrichienne". On oublie que le "coût des échanges" est d'abord une notion subjective connue seulement de son "propriétaire": … En français : "Le coût ne pe...
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