A quoi les choses peuvent-elles tenir, au cours d’une terrible catastrophe nucléaire que l’on cherche à maitriser ? Parfois à de simples batteries de voiture ! Partiellement rendus publics, les enregistrements des visioconférences entre la direction de la centrale de Fukushima et celle de son opérateur Tepco, à Tokyo, viennent de révéler un épisode peu à la gloire de l’industrie électronucléaire et de son haut degré de sécurisation. Mais à mettre au crédit de ceux qui faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour éviter le pire.
C’était le 13 mars 2011, à 2h44 matin, deux jours après le début des événements, le lendemain de l’explosion d’hydrogène qui avait dévasté le bâtiment du réacteur n°1. Le système d’injection d’eau de refroidissement à haute pression du réacteur n°3 s’est brusquement arrêté, la batterie de secours qui l’alimentait entièrement déchargée. Dans ces conditions, il devenait...
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