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La dernière bonne idée du PS : supprimer la propriété privée de la Constitution…

Charles Sannat Publié le 01 avril 2014
1884 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Il se peut que lorsque vous lirez ces lignes demain matin nous ayons remplacé le Premier ministre, ce qui ne changera rien en dépit du fait que le changement devait être maintenant. Le changement, quel beau mot-valise, quel beau mot auberge espagnole dans lequel chacun y met ce qu’il y souhaite. C’est un mot consensuel qui, par définition, ne signifie plus rien puisqu’il veut tout dire, en tout cas dans son acceptation politique. François parlera ce soir, sans doute vers 20h00, histoire de profiter des taux d’audience de la grand-messe du JT de 20 heures. Il sera comme à chaque fois inaudible. Soit il optera pour un virage à gauche toute, ce qui mettra économiquement notre pays encore plus vite dans le mur, soit il poursuivra le désormais célèbre « virage social-démocrate », ce qui ralentira d’un petit pouillème la vitesse d’impact de notre pays dans le mur. La gauche de la gauche pense que la défaite est liée à une politique trop « libérale », la gauche modérée pensant, elle, que cette défaite est liée à une absence de résultats et qu’hélas obtenir des résultats demande du temps. Ils ont tous tort. Ils ne comprennent pas ou ne veulent pas simplement admettre que François Hollande n’a pas été élu par choix mais par dépit par un peuple de France qui ne pouvait plus supporter l’autre agité du bocal qui avait sévit pendant 5 longues années en tentant de mettre le dauphin à la présidence d’un machin gérant quelques milliards, pendant que son roi de père se pavanait sur les yaaaaachts de milliardaires ou se faisait quelques gueuletons au Fouquet’s. François Hollande n’a pas été élu, c’est Sarkozy qui a été sanctionné et cette erreur de diagnostic, qui pourtant relève du simple bon sens, explique aussi bien le rejet par une grande partie de notre population aussi bien de la politique économique et également sociale de ce gouvernement. Faire plus à gauche braquera encore plus. Faire plus au centre ne changera rien, car à propos de changement c’est justement tout qu’il faut changer si nous souhaitons redresser notre pays. Tout changer comme je l’ai expliqué dans un papier intitulé « 100 jours pour redresser la France », c’est véritablement tout changer. Politiquement c’est associer le peuple de France à son destin en le faisant choisir un projet de redressement aussi difficile soit-il par la voie du vote populaire et du référendum. Il faut proposer des projets et demander au peuple souverain d’en choisir un. Laissons les Français débattre à chaque coin de rue, à chaque repas, à chaque table sur ce qui doit croître et ce qui doit décroître, laissons-les décider tout en sachant que ne rien faire n’est pas une solution puisque c’est le plus court chemin vers la ruine de tous. Mais rassur...
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