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La dignité selon l'UMP

Nils Sinkiewicz Publié le 01 décembre 2011
793 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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Nous y sommes. Présentés la semaine dernière par le gouvernement, les contrats de sept heures hebdomadaires pour les allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA) seront mis à l’essai dès le mois prochain dans onze départements. Un nouveau dispositif qui fait voir la face sombre de l'État-providence et trahit au passage une conception étonnante de la « dignité » – celle de l'UMP. Le travail n'est pas une valeur N'en déplaise à ses artisans, cette mesure ne rendra pas leur dignité aux bénéficiaires du RSA. En effet, les sept heures de travail hebdomadaires imposées aux allocataires sans emploi ne leur rapportent approximativement que 130 euros par mois, contre les 410 euros garantis par le RSA-socle (dans le cas d'une personne célibataire sans enfant). Il est évident qu'on ne peut rendre sa dignité à quelqu'un en ne lui permettant de « mériter » que le quart de ses revenus. Ce n'est donc pas le RSA qui complète les revenus du travail, mais les revenus du travail qui complètent le RSA. De plus, il ne suffit pas de travailler pour être digne. Quand bien même ces contrats uniques d'insertion (CUI) suffiraient pour vivre décemment, ils mettent en relief la dépendance des bénéficiaire...
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