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La dynamique du marché du vin III

Gabriel Gimenez-Roche Extrait des Archives : publié le 19 mars 2012
820 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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3ème partie et fin L’évolution du marché du vin a conduit, comme nous l’avons vu dans un article précédent (1ère partie et 2ème partie), à un processus d’uniformisation du goût du vin. Il y a deux aspects importants à celui-ci. Le premier est technique. En effet, si une partie considérable de la production de vin était mauvaise, ce n’était pas tant dû à la mauvaise qualité des terroirs qu’à l’utilisation de techniques douteuses. Il était ainsi pratique courante de presser et de faire fermenter les raisins dans les mêmes tonneaux. Du coup, les saveurs de raisins de bonne et de mauvaise qualité se mélangeaient. Il était aussi courant d’utiliser toutes sortes d’additifs pour rendre un vin buvable sans que pour autant il ne soit vraiment possible de combattre les effets d’un vin trop jeune ou de qualité trop médiocre. C’est l’œnologue français Émile Peynaud qui identifiera les principaux problèmes des techniques utilisées dans la production de vin. Dès lors, il sera la force motrice de l’uniformisation des bonnes pratiques dans la production viticole. Cette uniformisation se développa tout d’abord en France, mais elle se diffusera ensuite dans le reste du monde via les partisans des méthodes Peynaud tels que Michel Rolland et les œnologues australiens qui ont vite ...
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