Les marchés à terme de l’or et de l’argent se précipitent chacun vers une faillite prochaine. Le prix artificiellement bas du « papier » a contribué à créer une énorme demande pour le physique et à diminuer les capacités de production, sinon de livraison. L’écart entre le prix fictif du papier et le prix réel de l’or lorsque de véritables transactions sont réalisées s’accroit régulièrement depuis des semaines, et cet écart sera prochainement suffisant pour créer une rupture du marché comme dans tout marché trafiqué.
Lorsque, comme il est prévisible, de très nombreuses demandes de livraisons d’or ou d’argent sur le COMEX ne pourront être satisfaites à l’échéance de Décembre, nous pourrions très facilement arriver à un défaut de livraison, qui constitue une faillite en réalité.
Quels pourraient être les signes annonciateurs d’un tel défaut ? Il n’y a pas de précédent historique. Tout d’abord, une prime pour le physique, un écart grandissant entre le prix « papier » et le prix réel (lorsque de vraies échanges de métal ont lieu), écart qui se voit aujourd’hui comme le nez au milieu de la figure. Et cet écart invite un arbitrage évident, acheter sur ...
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